Ulysse Müller – Iris Veverka
7/02/2020 – 3/03/2020
La machine était pleine d’un liquide laiteux et revêtue de caoutchouc ; le masque était relié à un tuyau, lui-même fixé à la paroi de la machine. Elle n’était ni de verre ni de plastique, mais semblait faite d’un matériau épais et translucide, aussi dur, au toucher, que le granit environnant. Et il ne s’agissait pas d’un assemblage de panneaux, mais d’une seule surface où les couleurs se mêlaient, tourbillonnaient et se superposaient comme de l’huile à la surface de l’eau. Ses flancs métalliques portaient des masques qui ressemblaient à des traces de brûlure. L’apesanteur le gênait. Il se prépara à plonger dans le flux du temps. Il apercevait à travers le liquide les instruments bizarres, énigmatiques, qui paraissaient flotter comme lui-même, mais restaient en réalité immobiles et silencieux.
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